eBook gratuit : rentabilisez vos tendances social media !
Il y a 12 mois (déjà !) nous vous dévoilions les tendances qui allaient faire la une en 2018. Qu’en est-il de 2019 ? Spécialistes social média, consultants RP, influenceurs, “Jedi Digital”...Tous nos experts et insiders vous donnent leurs meilleurs insights pour vous aider à planifier votre stratégie marketing 2019 et la rendre encore plus impactante que la précédente !
Avec les contributions des meilleurs experts digitaux, comme Jean-Denis Garo, Caroline Faillet, Jonathan Chan et bien d’autres encore. Afin de faciliter la lecture de vos tendances, nous les avons divisées en 3 grandes catégories :
Il est temps de révéler les tendances ...
IA en force Le retour du multimedia
Engagement sociétal Micro-Influenceurs
Impossible de parler de tendances sans jeter un oeil à l’évolution de la donnée. Depuis la mise en place de la GDPR suivie d’une véritable prise de conscience du public au sujet de la protection des données, analystes et marques ont désormais l’obligation d’optimiser la gestion de leur data stream.
Les professionnels doivent également revoir la façon dont ils intègrent la donnée à leur stratégie marketing. Les KPIs évoluent, les départements se réorganisent et les entreprises appréhendent de mieux en mieux la donnée en général. 2019 risque bien de tout chambouler.
Alors que les KPIs et les métriques s’alignent, le marketing et les RP s’intègrent encore difficilement ensemble. C’est pourtant un enjeu majeur de ces prochaines années : plus de collaboration dans les stratégies, un messaging plus cohérent, le tout pour délivrer une seule vérité : celle de la marque.
« Je suis attristé de voir que le marketing et les RP sont en train de se fondre l’un dans l’autre. Je suis un fervent défenseur de métriques et de décisions basées sur la data. Pourtant, les professionnels des RP auraient dû faire une levée de boucliers il y a 10 ans pour prendre le contrôle du sujet. A la place, ce sont nos collègues du marketing qui ont pris le pouvoir en utilisant la donnée de manière pertinente. Tout cela pour dire que les RP vont finir par s’intégrer de plus en plus au marketing. Et sauf si l’entreprise possède une équipe experte en RP, les RP n’auront jamais vraiment de part du gâteau »
Gini Dietrich, fondatrice et auteur de Spin Sucks
“I got 99 problems and data ain’t one” … Phrase que vous n’avez surement jamais entendue et que vous n’entendrez pas avant longtemps ! L’année 2019 sera surement encore plus “data aware” que les précédentes : les entreprises l’ont désormais bien compris, la sécurité des données et les dangers de la “mauvaise” données sont au coeur de leurs enjeux stratégiques. Elles vont également devoir se mettre au travail pour gérer la transparence de leurs datas et mesurer l’impact de la GDPR.
« Tous les data scientist et spécialistes du machine learning au monde, quelle que soit sa société ou son niveau dans l’entreprise, a besoin de faire le point sur leur process de gouvernance et d’éthique. Nous voyons de plus en plus de cas où des algorithmes créent des situations ubuesques, voir politiquement incorrectes (comme l’exemple de l’algorithme de recrutement d’Amazon, basé sur une IA, qui supprimait systématiquement les candidatures des femmes). Pour éviter et modérer ce type de situations, il faut du temps, du travail et des ressources. Si nous voulons que les sociétés survivent et se développent avec l’IA, nous avons besoin d’une préparation cohérente à la donnée, et de recherches proactives voir agressives pour éviter les biais dans nos données. Sans cela, on va droit dans le mur … et les conséquences peuvent s’avérer désastreuses. »
Christopher S. Penn (@cspenn), co-fondateur et Chief Innovator chez Trust Insights
Les “vanity metrics” ou indicateurs trompeurs sont sur le déclin. La grande tendance à venir sera de mettre le focus sur le ROI comme indicateur clé pour mesurer l’impact des RP et des réseaux sociaux. Nous verrons en 2019 comment les campagnes avec des objectifs métriques mesurables boosteront positivement les ventes.
« Plus nous avançons vers 2019, plus les CMOs sont nombreux à nous approcher pour dire “le marketing ne fonctionne plus”. La phrase “ce qui marche maintenant, ne marchera pas demain” prend tout son sens. Les gens ne regardent plus les pubs, la GDPR a tué l’emailing, les évènements ne sont plus que des pitchs commerciaux et le télémarketing fait passer les entreprises pour désespérées. Ajoutez à cela tout le contenu corporate : beaucoup de bruit que nous essayons d’éviter. L’année 2018 a prouvé qu’il est possible de closer un deal à 1 million d’euros grâce aux réseaux sociaux. En 2019, le social selling va passer à la vitesse supérieure avec de nouvelles techniques développées pour vendre toujours plus et mieux pour les marques et agences. Cela aura un gros impact sur les compétences dont les équipes sales et marketing auront besoin en 2019 et dans les années à suivre. »
Tim Hughes (@DigitalLeadTim), CEO et Co-Fondateur de Digital Leadership Associates social-experts.net
La stratégie des grosses entreprises sera clairement basée sur la maturité de leurs données. Les marques vont enfin intégrer les set de données à leurs stratégies et opérations, afin de gérer ces données plus efficacement et ainsi impacter les résultats.
« C’est l’antienne de la décennie : la data est le nouveau pétrole pour les entreprises. L’avènement de l’entreprise « data driven » est au cœur de la fameuse « transformation digitale » en cours. Focalisée sur l’expérience client, les entreprises n’ont désormais de cesse de piloter leurs multiples points de contacts en utilisant la donnée comme outil en amont et en aval garant d’une relation fluide, optimale, engageante et Roiste. Nous sommes sans doute au milieu du gué, mais l’avènement de la donnée utile et utilisée, collectée, stockée et analysée est une lame de fond sur laquelle surfent les datascientists avec aisance tandis que les DSI et autres CDO tentent de mettre l’ensemble en cohérence.
La data est plus qu’une tendance, elle est plus que jamais une nécessité dans des univers à la fois hyper concurrentiel et où la volatilité du client un obstacle à pallier. Plus que l’usage de la donnée, le combo gagnant sera celui d’une donnée finement exploitée ( à l’aide de l’IA ou non) et de la créativité pour affirmer sa différence dans un univers balisé et banalisé selon les normes de la régression linéaire. »
Fabrice Frossard, @FabriceFrossard, Fondateur de Faber-content.com
« En 2019, les entreprises vont reprendre le contrôle de leurs données. Le monde change tellement rapidement que les entreprises doivent gérer leurs données plus efficacement. En alignant leurs KPIs clés à tous les aspects de l’entreprise, avec des benchmarks clairement définis ainsi que des sets de données, ils pourront développer leur business. Nous verrons également que les sociétés se concentreront plus sur la maturité de leur social data. Les marques devront apprendre à gérer l’entièreté de leur Big Data, au risque d’être noyé sous des KPIs et métriques sans valeur ajoutée. C’est seulement à ce moment-là qu’elles seront capables de définir le véritable ROI de tous leurs efforts marketing et RP. »
Christophe Folschette, Talkwalker
Les technologies se développent chaque jour. De l’IA au streaming live, le marché du social media a complètement changé depuis le début de l’année 2018. L’année 2019 sera placée sous le signe de l’intégration de ces nouveaux réseaux sociaux et technologies au sein de leur stratégies de marque.
En 2019, l’IA sera un véritable élément différenciant pour les marketers, en les aidant à gérer de grands volumes de données et mieux qualifier leurs prospects, via les chatbots par exemple. Côté consommateurs, l’IA se développe vers les assistants, avec une augmentation de leur usage en France, gentiment mais surement.
« Les chatbots ne sont pas nouveaux, mais ce qui est intéressant c’est la multiplication de leur présence au sein du parcours client. Ainsi 51% des entreprises qui mettent en place des chatbots intelligents recherchent en priorité la satisfaction client et 61% constatent cette satisfaction après déploiement. Les agents conversationnels (chatbots) bénéficient ainsi du développement de l’intelligence artificielle. Mais l’important, c’est l’hybridation chatbot/humain. Un chatbot ne doit pas avancer masqué, ni se faire passer pour un humain. La défiance des clients augmente à mesure que le chatbot cherche à devenir plus humain. Et paradoxalement, l’IA est d’autant mieux acceptée qu’elle passe inaperçue.
Ainsi la démocratisation de l’IA, son acceptation par le plus grand nombre se traduira certainement par l’adoption des assistants vocaux. Les nouveaux agents conversationnels vocaux (voicebots) sont d’ailleurs en cours de remplacer les claviers, souris, télécommandes, mais aussi les apps. Dopés à l’intelligence artificielle les Google Assistant, Alexa, Cortana, Bixby envahissent notre quotidien et révolutionnent notre expérience utilisateur.
L’enjeu pour le marketing serait ainsi, demain, d’influencer non plus l’utilisateur, mais plutôt son assistant personnel / IA. »
Jean-Denis Garo, @JeanDenisG Directeur Marketing Southern Europe, MITEL, et Président du CMIT
Les Alexa et autres Google Assistant s’imposent désormais dans les ménages (gentiment mais surement) et l’augmentation du contenu éphémère (stories) bouleverse la façon dont les consommateurs recherchent. L’année 2019 vous obligera à prendre ce changement en compte dans votre stratégie.
« Le marché des assistants vocaux déjà très en vogue, mais de façon encore hésitante, sera sans doute une tendances qui va se détacher pour 2019. En effet il s'agit là d'un véritable bouleversement pour les marques. Celles-ci créent des réponses autour de leur services et produits différemment de l'écriture et saisie textuelle. La recherche va un peu loin notamment en terme de relations clients. Le mode de conversation avec les clients est totalement en train d'être repensé. »
Anthony Rochand, @anthonyrochand, CEO des Experts du Web et co-fondateur du média Visibiliz.
La réalité va changer en 2019. Mais quelle sera-t-elle ? Augmentée, ou virtuelle? La séparation sera de plus en plus floue, notamment avec l’augmentation des influenceurs virtuels. La VR n’a pas vraiment pris en 2018. Verra-t-elle une forte croissance en 2019?
« Les influenceurs virtuels : le pont entre la réalité et la fiction ? Nous avons tous observé les publications de ces étranges mannequins sur Instagram tels que Lil Miquela ou Shudu. Elles sont la conséquence du besoin des marques à vouloir toujours plus de transparence et d’authenticité chez les influenceurs, ce qui est paradoxal sur Instagram. Pour y répondre , des agences ont créé ces influenceurs virtuels pour rassurer les marques.
Ces avatars, plus disciplinés et contrôlables, jouent sur l’ambiguïté entre le réel et la fiction. Par conséquent, l’audience va-t-elle tolérer davantage cette superficialité qui passe par les partenariats avec les marques, ou plutôt les retouches puisque finalement, est-ce une vraie personne ? En tant que marque, il sera intéressant d’exploiter ce phénomène qui peut aussi passer par la création d’une mascotte, un bon exemple est le Yéti de Talkwalker. »
Jonathan Chan @chanperco, Chef de projet Digital / Community Manager chez Dentsu Aegis Network / iProspect
« J’aimerai beaucoup dire que je vois les réseaux sociaux évoluer avec la réalité virtuelle (en sachant que je me suis marié en VR en mai 2017) mais soyons honnête, l’adoption de la VR est plus lente que nous l'avions espéré. L’application qui lui serait dédié n’a pas encore été développée ou le use case parfait, pas encore trouvé. Je reste cependant positif que la VR nous permettra un jour de nous connecter de manière différente, et cela passera par le contenu. Et c’est là qu’être un influenceur “avatar” prend tout son sens. Nous pourrons créer des show de VR pour le divertissement, l’éducation, l’innovation … L’occasion pour les gens de se pencher sur le sujet de ces avatars en 2D, mettre le casque micro et plonger dans le “metaverse”. Cette expérience est radicalement différente et engageante. »
Martin Shervington, @MartinSherv Fondateur, Business Consultant, Speaker, Community Builder, Tech Blogger.
En 2019, ne vous attendez pas à voir Amazon et Netflix contrôler les services de streaming. Avec les réseaux sociaux comme Facebook et Snapchat qui étendent leurs options de vidéo live à base de contenu original. Il est temps que les marketeurs s’adaptent à une audience divisée.
« A force de couvrir mais aussi de suivre des événements sur les réseaux sociaux, un constat s'impose: nombreux sont ceux qui, ne pouvant s'y rendre physiquement pour tout un tas de raisons, adoptent le réflexe de chercher à être connecté à l'événement de manière distante à travers la couverture social media, quand elle existe.
La couverture live est un puissant vecteur pour donner envie aux gens mais aussi aux intervenants ou aux sponsors de faire partie intégrante d'un événement dès la prochaine l'occasion. C'est aussi un moyen de livrer du contenu authentique, enrichissant, spectaculaire, fédérateur ou émouvant.
Loin de se substituer à la participation physique, la couverture live se développe à grande vitesse car les spectateurs distants seront les participants de la prochaine édition d'un événement. Le live peut aussi donner envie à des speakers de renom d'être sur scène à la prochaine occasion. Le développement exponentiel du live, au niveau des chiffres d'audience et des attentes d'un public frustré de ne pouvoir assister à un événement, prouve que le public est à la fois physiquement présent mais aussi de façon dématérialisée. Ce qui devient un élément important aux yeux des partenaires et sponsors.
Comme j'ai pu l'expérimenter à travers le live que je gère sur des événements comme le Web2day, les spectacles de rue de la Machine ou même des événements B to B, portée, succès et notoriété événementielle sont renforcés énormément quand le live est bien mené.
Le live doit, pour toucher une audience fragmentée en plateformes social média, être multicanal : sur Twitter, sous la forme d'un live tweet parallèlement à un Periscope, sur Facebook sous la forme de Stories et de Facebook Live, sur Instagram par le biais des Stories, etc...
Un exercice périlleux mais qui paye quand on examine l'audience et l'engagement produit sur l'événement du moment et ses suites. »
Olivier Dassonville, @darkpixel Jedi Digital, The Dark Pixel Company
« En 2019, sur les réseaux sociaux, selon moi, il y a 2 grandes tendances qui vont continuer à s’accentuer, et même évoluer en fonction des usages. Celles-ci sont : les contenus éphémères et la vidéo en direct.
Initialement proposées par Snapchat, les Stories sont devenus un contenu (et un média) à part entière ! Là où les publications “plus classiques” sont soumisent à un algorithme qui change au fil du temps (comme Facebook, qui privilégie les posts des amis, la famille et du local), les Stories ont leur zone dédiée et permettent de toucher plus directement les utilisateurs. Le format story se généralise sur internet, comme par exemple avec la récente mise à jour du moteur de recherche de Google sur mobile.
Autre tendance, qui n’est pas de s'arrêter, c’est la vidéo en direct. Celle-ci est très populaire auprès de la communauté du gaming sur les plateformes de stream comme Twitch ou YouTube. Mais, au-delà du jeu vidéo, le direct permet de fidéliser les utilisateurs, grâce à des rendez-vous réguliers, permettant également aux professionnels d’animer des débats/interview ou répondre à des questions que se posent les utilisateurs. Dans la même veine, il y a également les podcasts qui ont fait leur grand retour cette année, comme quoi les anciens médias du web reviennent au goût du jour ! »
Cédric Hoareaux, @sunsetbld1967 Blogueur pour Boulevard du Web et freelance en communication numérique & marketing digital
La génération Z vient d’entrer sur le marché du travail : il faut donc adapter l’expérience utilisateur aux demandes de cette nouvelle génération.
« Prendre la vague des réseaux sociaux, c’est apprendre à "manœuvrer" au sens propre comme au figuré et à hisser la grand-voile d’Instagram, cet espace d’expression communautaire à fort potentiel d’amplification sur lequel quatre cents millions de stories sont partagées chaque jour.
Intégration du son, tags dans les vidéos, développement du social selling… les nouveautés se succèdent à un rythme effréné, et les principes narratifs ne cessent d’évoluer : hier, sur YouTube, les vidéos étaient au format paysage et duraient deux à trois minutes; sur Instagram, elles sont devenues carrées et n'excédant pas une minute. Enfin, le vertical a surgi avec les stories. Les vidéos atteignent désormais une heure sur Instagram TV et rivalisent avec le format documentaire.
Faisons un bond dans le futur. Nous sommes en 2030 et un groupe de hackers vient de faire voler en éclat les « filtres conversationnels ». Des espaces de liberté fleurissent un peu partout dans le monde… Ce scénario se situe dans la ligne de celui imaginé par Enki Bilal, qui déclarait à la sortie de son album Bug : « Muscler le cerveau, c’est la solution la plus saine, la moins risquée ». Dans tous les cas, un état de vigilance épistémologique est requis. »
Alexia Guggémos, @alexia_guggemos L’Observatoire Social Media, chroniqueuse pour Le Huffington Post et The Art Newspaper France
« La révolution social media est bien là. La jeunesse du monde entier rejettent désormais le fait que les réseaux sociaux doivent faire partie de leur vie. Dans cette optique, les entreprises doivent être créatives pour rendre les réseaux sociaux utiles, pédagogiques, divertissant, au risque de perdre ces jeunes pour toujours. Mais la majorité des organisations continuent de pousser du contenu marketing avec peu ou pas d’impact et zéro engagement. Avec toutes les données générées par les réseaux sociaux, les actes d’achats, etc, les entreprises doivent désormais personnaliser le contenu en fonction de chaque utilisateur. »
Eric T. Tung (@EricTTung), Social Media Strategy Consultant, Quantum Mass Media, #Digital Director @GoToMarketers.
Attendez-vous à ce que le cycle d’achat évolue radicalement l’année prochaine. Avec l’intégration de l’achat au sein des stories Instagram et de Facebook messenger, et l'augmentation des avis vérifiés, vous devrez adapter votre marketing social pour activer des ventes directes.
« Est-ce que les médias sociaux font vendre ? Oui, certainement ! Grâce à une stratégie social media bien pensée, les marques peuvent toucher les consommateurs lors des différents moments du parcours client : les fameux « Touch Points », aussi bien en amont du processus d’achat, que pendant ou après.
Toutefois, la qualité des produits ou des services n’est plus le seul critère de fidélité à une marque. De plus en plus, le consommateur va s’attacher à la pertinence des contenus et la capacité d’une marque à être créative. D’une part, les internautes, et la génération des Milennials en particulier, ont un besoin d’instantanéité de plus en plus fort. Les chatbots vont ainsi se généraliser pour permettre de répondre aux besoins des consommateurs à tout moment de la journée et de la semaine : réserver une table au restaurant, commander un livre ou acheter une place de cinéma, … se fera en grande partie grâce aux chatbots. D’autre part, le web social a transformé le consommateur en acteur d’Internet. Désormais, il cherche a être co-créateur des contenus des marques. La réalité augmentée sera un moyen de l’inclure dans la communication. Encore peu utilisée en France, le marché de la réalité augmentée dépassera 209 milliards de dollars d’ici à 2022 (selon Statista). Snapchat a d’ailleurs créé sa plateforme de création de Lens ouverte à tous.
Tout l’enjeu pour les marques va donc être d’utiliser les nouvelles technologies pour créer du contenu à la fois pertinent, personnalisé et différenciant qui répondra aux besoins des consommateurs. »
Julie Albenque, @AlbenqueJulie Consultante et Formatrice Stratégie Digitale, Fondatrice de WEBZAKO
« Les stories ont révolutionné la façon dont les marques communiquent sur Instagram. Les marketeurs doivent apprendre à utiliser ce format pour adresser chaque étape du parcours d’achat du consommateur, de la prise de conscience à l’achat direct. Une forte augmentation des investissements de ce canal en 2019. »
Todd Grossman Talkwalker
L’engagement sociétal activera de plus en plus de décisions. Avec l’augmentation de campagnes comme celle de la chaîne de magasins britanniques “Iceland”, #NoPalmOilChristmas, viralisée sur les réseaux sociaux après avoir été interdite de diffusion à la télé, les marques se concentreront davantage sur ce qui émeut leurs consommateurs.
« Les consommateurs ont depuis toujours accepté que leur marque reste neutre. “Ne prenez pas position, évitez les statements qui posent problème à certaines audiences” sont des phrases que l’ont entend en RP tous les jours. Depuis peu, les consommateurs ont de nouvelles attentes envers leurs marques. Elles doivent prendre le parti de leurs consommateurs dans certaines situations. Peut-être s’agit-il du réchauffement climatique, du contrôle des armes à feu, de politique ou d’une autre problématique sociétale ? Les réseaux sociaux et le journaliste citoyen ont enflammé l’engagement sociétal des entreprises et l’activisme. Et ces marques ne se joignent pas seulement à la conversation, elles aident leur consommateurs à changer les choses. »
Deirdre Breakenridge, @dbreakenridge , CEO chez Pure Performance Communications
Avec des plateformes de marketing d’influence comme Influencer One qui simplifient ce pan du marketing, les marques vont continuer d’investir dans le marketing d’influence en 2019. Avec un calcul du ROI plus précis, les célébrités ne seront plus dans le top 5 des grandes campagnes. Les marques vont se concentrer sur des ambassadeurs de marque avec des audience engagées, comme c’est le cas pour les micro-influenceurs.
« L'influence n'est pas un sujet nouveau, mais c'est définitivement une des stratégies quasi incontournables pour les grandes marques avec le succès de YouTube et d'Instagram. A l'heure où les media traditionnels sont un peu chahutés, les marques cherchent de nouveaux moyens de toucher les "millenials" qui s'informent désormais majoritairement sur leur mobile et les media sociaux. Vu la difficulté de rendre leur marque influente via une page officielle (avec la chute du reach organique qui impose l'achat media et tue l'idée souvent l'idée de marque communautaire), autant passer par des leaders d'opinions déjà reconnus par la communauté. Ces 10 dernières années, les pratiques ont gagné en maturité à mesure que les youtubeurs/euses, instagrammeurs/euses et snapchateurs/euses se sont ajoutées aux bloggers et évidemment aux people et aux journalistes. Les marques savent désormais marier les partenariats financiers/collaborations rémunérées avec les stars et top influenceurs, tout en activant des influenceurs plus petits mais plus ciblés et plus engagés (moins diva aussi) pour amplifier leurs lancements ou leurs campagnes. Les pratiques se normalisent (invitations RP, envois de produits, posts sponsorisés, collaborations rémunérées pour de la création de contenus...) et deviennent plus transparentes : mention du sponsoring (obligatoire) de plus en plus appliquée (instagram permet d'ailleurs la mention en natif), contrôle et lutte croissante contre les achats de faux fans, clicks, likes et followers, suivi statistiques des retombées... Le marché devrait encore progresser dans les années à venir mais il demande une connaissance fines des influenceurs et de leurs pratiques sous peine de risquer encore trop souvent le bad buzz ... »
Emmanuel Vivier, @EmmanuelVivier, co-fondateur du HHUB FORUM et du HUB Institute
« Une étude d’octobre 2018 révèle que 84% des marketeurs interrogés considèrent le marketing d’influence comme une nouvelle forme de publicité et 76% pensent que les consommateurs vont se lasser des campagnes sponsorisées. Le choix des « influenceurs » devient de plus en plus crucial en fonction des objectifs recherchés : faire du buzz ou travailler l’influence et donc le long terme. Dans ce cas, il faudra sélectionner des « influenceurs » qui sont capables d’apporter une plus-value à une marque par leur création, leurs valeurs, leur expertise. »
Catherine Cervoni, @CathCervoni, Relation presse, médias et d'influence - RP/RP 2.0 - stratégie 360- conseil - formation, bloggeuse pour La Brigade du Web.
« Les influenceurs continueront d’être un canal pertinent pour le relai d’informations auprès de leurs communautés. Cependant, l’année 2018 sera l’année des micro-influenceurs car ils seront véritablement ceux qui créeront le plus d’impact et de ROI. Une situation gagnant-gagnant pour les marques. »
Karen Freberg Ph.D (@kfreberg), Social Media Professor
Entre fake news et fake influenceurs, comment réussir à tirer son épingle du jeu tout en s’assurant de proposer du contenu original, unique et authentique ? Tout ce qui a attrait au fake continuera d’être un enjeu important dans la stratégie des marketeurs de 2019. Une mise à jour sur les pratiques et leur légalité s’impose donc comme un prérequis avant toute collaboration avec des influenceurs ou diffusion de contenu.
« Pour moi en 2019 les entreprises vont prendre conscience que l’acceptabilité sociale est une nouvelle contrainte à intégrer dans toutes leurs décisions de gestion, de la plus stratégique (cf Google qui renonce à un projet avec le Pentagone de 10 milliards de dollars pour protéger sa réputation) à la plus quotidienne (cf. Badbuzz de Monoprix sur le malvoyant renvoyé d’un magasin).
Cette nouvelle norme à laquelle doivent se plier les entreprises au risque sinon de voir se mobiliser les internautes contre elles, repose sur des critères éthiques (santé, environnement, dignité humaine…) toujours appréciés à l’aune de l’émotion. Il y a donc un fort risque que cette légitimité sociale soit mise à mal par des fake news, que les entreprises doivent du coup désormais surveiller et combattre avec une grande vigilance. »
Caroline Faillet, @CFaillet, CEO de l'agence Bolero
« Youtube, Instagram, Snapchat, Twitch… Comme chacun le sait, le marché du marketing d’influence connaît un véritable essor. Alors que les investissements des annonceurs représentaient 500 millions de Dollars en 2015 ils atteignent aujourd’hui 6,3 milliards et devraient dépasser la barre des 10 milliards en 2020 selon une étude réalisée par IZEA. A l’heure où de nombreux observateurs tirent la sonnette d’alarme sur des pratiques faisant obstacle à la confiance des consommateurs, quelle ne fut pas ma surprise en découvrant cet article sur theverge.com : https://buff.ly/2LEmrXp
Non, non, vous ne rêvez pas, certains influenceurs US ont bien été rétribués non pas pour vanter les mérites d’un produit mais que et uniquement que pour dénigrer celui de concurrents !!!
En tant qu’acteur de la profession, je ne pouvais que sortir de mon devoir de réserve, mettre en lumière ces méthodes immorales et redorer le blason de ce levier marketing en devenir qui permet sans conteste de donner du sens à la communication des marques et forger leurs communautés. »
Dimitri Hommel, @DimitriHommel Directeur de la Communication et du Département RP de l’Agence 79
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Et voilà. Plein d’insights sur ce qui fera l’année 2019 dans le social media. Maintenant, il faut exploiter cette mine d’or !
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